Nez : Le premier nez est de bonne qualité et expressif. Les premiers arômes évoquent les fruits du verger, l’agrume (bergamote) et l’exotisme (fruit de la passion). En second plan, l’odeur de marron frais apparaît (kojï). Beaucoup de pureté et de plaisir lié certainement à la maîtrise du polissage depuis 1898.

Accord : Ce saké est marqué par son calme et son onctuosité. Il accompagnera parfaitement vos coquillages tels que des huîtres chaudes gratinées au saké mais aussi les fromages comme le chèvre demi-sec cendré Valencay. Essayez-le avec vos, ragoût de bœuf ou encore gâteaux au fromage blanc.

Température de dégustation : A servir de préférence frais (10°)

Ingrédients : Riz (27,8%), Koji (8,1%), Eau (64,1%)

Conservation : A conserver dans un endroit sec et frais, à l’abri de la lumière.

En 1873, Wahei KIMURA, inventa son saké qu'il nomma Kamotsuru et dont la brasserie deviendra une société en 1918. Pour élaborer un saké de grande qualité, ce n’est pas seulement la qualité de l’eau, mais aussi les techniques de polissage du riz qui sont essentielles. Pour s’affranchir de la limitation d’un polissage effectué à l’aide d’une meule mue par un moulin à eau l'entreprise à acheté à la société Satake la première machine à polir le riz du Japon, mise au point en 1898. Grâce à cette avancée technologique, le taux de polissage est passé à 75%, une première pour l’époque.En plus d'avoir remporté le premier prix lors de l'Exposition Universelle de Paris de 1900, en 1970, et pendant 18 années consécutives, ce saké à la qualité tout particulièrement estimée a remporté la médaille d’or au Concours national des nouveaux sakés et en avril 2014, lorsque Shinzo Abe a rencontré le Président Obama, c’est du saké Kamotsuru qui leur a été offert. Cet événement encore dans toutes les mémoires a rendu les sakés de la brasserie Kamotsuru, ce grand nom des brasseries de saké, encore plus populaire.